Ils sont VTC/photographe, traiteur/menuisier ou encore dj/prof particulier/danseur et représentent plus de 16% de la population active française. Ce sont les slashers, un nom issu du signe “ / ” en anglais. Ces actifs cumulent plusieurs activités, parfois en étant salariés et entrepreneurs en même temps, dans des domaines pas toujours similaires. La plupart ne se satisfont pas d’une seule activité et veulent utiliser toutes les compétences dont ils disposent. Ils sont même plus d’un tiers à consacrer plus de 10h par semaine à leur seconde activité.
Pourquoi ces personnes cumulent-elles plusieurs activités ?
Pour 73% d’entre eux, la principale source de motivation est d’augmenter leurs revenus, vient ensuite ceux qui souhaitent augmenter leurs niveaux de vie grâce à leurs passions. Enfin la troisième motivation est celle de la liberté, l’envie d’ “être son propre patron ” . Les outils offerts par internet permettent d’exercer plusieurs activités à la fois. Un freelance peut facilement trouver une mission grâce aux nombreuses plateformes qui existent pour référencer les offres. La plupart des missions peuvent être effectuées à distance.
Slashers : des profils intéressants pour les entreprises
Les slashers peuvent devenir des atouts pour une entreprise. En effet, ils combinent différentes compétences et expériences dans des domaines parfois éloignés, parfois complémentaires. Ils possèdent différents points de vue, parfois collaborateurs mais aussi chefs de leur entreprise. Ils ont donc une meilleure compréhension des enjeux de leurs hiérarchies. Tout cela crée des profils complets et créatifs qu’une entreprise peut transformer en véritable avantage.
Un défi pour les RH
Pour les RH, cela peut devenir un véritable challenge de gérer ce type de profil. Il faut concilier les besoins de l’entreprise et les envies de liberté du collaborateur. Une politique efficace peut transformer ce challenge en opportunité. Certaines entreprises prévoient un temps pendant lequel les employés peuvent travailler sur des projets annexes. Cette politique de “ side project ” se retrouve chez Google. L’objectif est également de développer la créativité des collaborateurs.