OKR signifie “Objective Key Results“. Wait.. French please ! Les “Objectifs et Résultats Clefs” sont de plus en plus utilisés par les entreprises. Cette technique managériale permet de prioriser les projets en fonction des buts que se fixent une organisation. Ensuite, par le biais d’études quantitatives, l’entreprise peut considérer les meilleurs moyens d’atteindre ces objectifs définis au préalable. Ainsi l’OKR se résume souvent à deux questions auxquelles une organisation doit répondre conjointement : Où ? et Comment ? Répondons à ces questions et voyons quelles entreprises ont adopté cette méthode !
Les OKR et la définition d’objectifs
Les nouvelles générations qui arrivent sur le marché du travail ont envie d’être impliquées dans les projets de l’entreprise. La méthode OKR répond à cette demande en définissant des objectifs clairs qu’une organisation doit atteindre. Mais cela ne suffit pas ! En effet, l’un des points forts de cette définition d’objectifs communs est l’implication de tous les collaborateurs à cet effet. C’est aussi à cela que servent les objectifs des OKR : forger une culture d’entreprise et permettre à un salarié de mieux comprendre le sens de sa mission.
Chez Pusher par exemple, les objectifs sont définis collectivement et de manière démocratique. L’organisation évalue les pros and cons de chaque objectif proposé et les collaborateurs votent pour élire les plus pertinents.
Les mesures pour atteindre les résultats fixés
Comment ? Les mesures quantitatives associées aux OKR constituent indéniablement un de leurs points forts. Des rapports contenant des données statistiques analytiques pertinentes sont communiqués de manière trimestrielle ou quadrimestrielle en général, avec l’utilisation de KPIs (i.e. Key Performance Indicators, ou “Indicateurs Clefs de Performance”).
Ainsi, les managers peuvent vérifier l’état d’un projet à un moment donné et corriger le tir rapidement en cas de problèmes. En plus de cela, les dirigeants peuvent vérifier si les ressources financières de l’organisation sont bien gérées. Cette plus grande transparence permet une réduction des coûts et une gestion financière plus efficace.
Chez LinkedIn, les OKR sont utilisés afin de rendre les meetings plus rapides. Les résultats sont analysés et un système de “Win“ est mis en place pour savoir dans quelle mesure l’entreprise se rapproche des objectifs qu’elle s’est fixée. Les résultats ont aussi un impact sur le long-terme, aidant l’organisation à définir sa trajectoire entrepreneuriale.
D’autres exemples d’entreprises utilisant les OKR
Les OKR entrent dans cette tendance de remise en cause des structures hiérarchiques traditionnelles. Cependant, les managers gardent un rôle clef car ils restent décideurs et structurent les OKR. De nombreuses entreprises utilisent maintenant les OKR de façon régulière, notamment les multinationales nord-américaines. En effet, dans ces grosses structures, avoir de la discipline est nécessaire pour gérer correctement toutes les opérations.
Ce n’est d’ailleurs pas étonnant que cette méthode ait été inventée par Intel dans les années 1980. Google les utilise également, avec une échelle allant de 0 à 1 pour évaluer les key results. L’objectif est d’atteindre 0.6 ou 0.7, 1 signifiant que l’OKR était trop simple à atteindre et moins de 0.5 indiquant un sérieux problème de performance ! L’entreprise américaine insiste également sur le fait que 5 à 6 OKR par période sont suffisants, un excès d’objectifs pouvant nuire à la performance.
Le concept est également utilisé par des entreprises dans d’autres pays. En France, Flixbus les utilise afin que les salariés se transforment en “développeurs ayant un impact pour l’entreprise”. Les enquêtes internes montrent que les collaborateurs sont très satisfaits du système. Objectif atteint donc !
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