La France est souvent critiquée par les étrangers au niveau du management qu’ils considèrent comme archaïque, très hiérarchique, trop centralisé, peu collectif, pas assez bienveillant…
En effet, le manager français serait arrogant, individualiste, et donc loin d’être un modèle pour ses équivalents étrangers. Le Président Macron a même qualifié le management français de “très mauvais” et a affirmé que son programme répondrait à cette problématique, et qu’il en ferait une priorité.
Mais ces clichés sont-ils toujours avérés ? Les Français sont-ils toujours mécontents de leurs managers ?
Un livre, “La Prouesse Française : Le management du CAC 40 vu d’ailleurs“ rédigé par 3 universitaires : Ezra SULEIMAN, Franck BOURNOIS et Yasmina JAÏDI prouve pourtant le contraire en nous plongeant dans les témoignages de cadres étrangers d’une vingtaine d’entreprises du CAC 40.
“Avec ce livre, E. Suleiman, F. Bournois et Y. Jaïdi nous proposent un regard volontairement décentré. Ils s’appuient sur ce que 2 500 managers de 96 nationalités différentes, travaillant dans des entreprises du CAC 40, en France ou à l’étranger, leur ont confié de leur expérience du management à la française. Les résultats sont pour le moins surprenants : ils montrent que le management des grandes entreprises françaises se caractérise par une alliance subtile entre souci de la performance et préoccupation de l’humain, rigueur et sens de l’innovation. En cela, elles s’avèrent mieux parées que bien d’autres composantes de la société française pour affronter la mondialisation ! C’est cette prouesse des entreprises françaises que ce livre explore.”
Dans cet ouvrage, les évolutions des entreprises françaises sont notamment soulignées. On peut y voir un changement dans la relation au manager qui s’est assouplie mais aussi une manière de travailler et d’échanger plus fluide pour favoriser la créativité et l’innovation, grandes préoccupations des entreprises du CAC40.
L’ouvrage va encore plus loin en repoussant les clichés du management franco-français trop fermé à l’international :
“Avant 2000, si les étrangers n’avaient pas une bonne maîtrise du français, cela freinait les opportunités de carrière. Désormais, c’est presque l’inverse : une excellente maîtrise de l’anglais est nécessaire pour monter dans la hiérarchie”, d’après Franck Bournois. (Le Figaro)
Pour en savoir davantage, procurez-vous dès à présent ce livre a succès disponible aux éditions Odile Jacob.