Comment ne pas perdre son identité en grandissant ou le dilemme de la startup

Véritable clé de voûte, la culture organisationnelle véhicule l’image de l’entreprise et régule son pouvoir d’attractivité à l’extérieur.

Et c’est à la DRH qu’incombe la tâche de créer cette culture forte et de la relier au quotidien de l’entreprise. Mais comment faire évoluer à l’international une culture d’entreprise déjà existante, l’adapter et emporter l’adhésion des salariés malgré leurs différences culturelles ?

C’est dans ce contexte de développement rapide et d’internationalisation que Ornella Paysé, VP People & Happiness de Nuxeo, a bâti une culture d’entreprise puissante et commune à tous les pays où Nuxeo, éditeur innovant de solutions de gestion de contenu d’entreprise, est installé.

Voici 5 conseils tirés de son expérience pour faciliter l’adhésion à une culture d’entreprise.

1. L’évolution – Élément essentiel de la culture organisationnelle

Une entreprise se construit sur une vision, un projet, des objectifs. Elle construit sa propre culture en fonction de ses aspirations. Cependant quand une entreprise grandit et s’internationalise, les processus déjà en place peuvent ne plus être adaptés ni à la taille de l’entreprise, ni même à la disparité des usages et différentes cultures. C’est à la personne en charge des relations humaines d’adapter ces processus en fonction des aspirations de l’entreprise au niveau international mais également, en fonction des cultures de chaque pays.

2. Des bureaux qui favorisent une meilleure qualité de vie au travail

Pour bâtir sa culture organisationnelle, et attirer les meilleurs talents en son sein, l’entreprise mise sur un des enjeux les plus cruciaux du XXIème siècle : la qualité de vie au travail. Les entreprises font le pari d’avoir des locaux dans lesquels les collaborateurs se sentent comme chez eux pour booster leur efficacité. A l’instar des géants du web comme Google ou encore Apple, open-space, canapés et mobilier design sont les maître-mots. Certaines entreprises poussent la qualité de vie au travail à leur paroxysme en mettant à disposition des collaborateurs des salles de sports, des salles de sieste ou encore des corbeilles de fruits ou des cours de yoga. Toutes ces mesures participent à la construction d’une culture d’entreprise marquée qui permet à l’entreprise de rayonner à l’extérieur, d’attirer et de conserver les meilleurs talents.

3. Créer du lien et favoriser la mobilité

Nous passons au minimum 7 heures par jour et 5 jours par semaine au travail, entourés de nos collègues. Il est important de créer et de maintenir une bonne cohésion de groupe. Pour y parvenir, surtout dans un contexte d’entreprise disposant de plusieurs bureaux, il est essentiel de favoriser les rencontres entre les différentes équipes en multipliant les événements ou rencontres au bureau ou à l’extérieur. Encourager la mobilité interne et/ou géographique est bon pour la culture d’entreprise et offre de multiples avantages, en réduisant certains coûts de recrutement par exemple. Cela permet aussi aux collaborateurs de changer de carrière voire de vie tout en restant dans le même groupe.

4. Réussir l’intégration des nouveaux collaborateurs

À l’heure où les talents sont de plus en plus courtisés, et alors que la durée de vie moyenne d’un salarié dans une entreprise n’a jamais été aussi faible, il faut savoir prendre soin de ses salariés en leur donnant  tous les outils nécessaires pour leur assurer la meilleure intégration possible dans l’entreprise.

Dans certaines structures, l’onboarding est capital et peut durer jusqu’à 6 mois après l’arrivée d’un nouveau collaborateur. Ce temps lui permet de se faire une idée précise de son métier, de l’entreprise et des collègues avec lesquels il évolue. Pour l’entreprise, plusieurs choses peuvent être mises en place comme des points d’étapes réguliers (semaine, mois, 3 mois et 6 mois) permettant aux collaborateurs de s’exprimer librement sur leur nouveau poste.
Pour marquer le coup, certaines entreprises n’hésitent pas à impliquer les salariés plus anciens dans l’onboarding. De la phase d’entretien de recrutement au parrainage une fois le collaborateur intégré, les salariés jouent un rôle essentiel dans la phase d’onboarding et participent au rayonnement de la culture organisationnelle.

5. S’inspirer des succès et réussites des autres

L’image de l’entreprise ne se limite pas aux produits ou services qu’elle propose, et sa culture d’entreprise, comme son engagement sociétal, est  aussi un formidable vecteur qu’elle doit utiliser à bon escient pour se démarquer. Et quoi de plus normal que de s’inspirer des champions en la matière comme Apple, Criteo ou encore Spotify ? La simple évocation de leurs noms renvoie une image d’entreprise “cool”, moderne et performante. Alors plutôt que de trouver la solution miracle pour créer la meilleure culture organisationnelle possible, commençons par étudier les bonnes pratiques présentes pour les appliquer à nos propres modèles.

Plus une entreprise s’étend à l’international, plus sa culture organisationnelle se révèle d’une importance capitale. En premier lieu parce qu’elle donne le cap vers un objectif : la réussite. Une vision claire et définie motive les collaborateurs vers l’accomplissement de cet objectif. Et enfin parce qu’elle est bénéfique aussi bien pour les collaborateurs, qui bénéficient d’un meilleur cadre de travail ; que pour l’entreprise en permettant d’attirer et retenir les meilleurs talents.

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